Philippe Vellemans


Reportages

Le tétras-lyre reste un oiseau emblématique de la faune alpine, au sens le plus noble du terme, de par ses parades nuptiales, sa beauté et son comportement farouche. Dans les Alpes, le tétras occupe l'étage subalpin, entre 1 400 et 2 300 m. Il fréquente des milieux semi-ouverts où s'imbriquent en mosaïque pelouses, landes, fourrés et boisements clairs. Les mâles âgés de plus de 2 ans se retrouvent de mars à fin mai sur des espaces dégagés à la limite supérieure des forêts. Au centre de ces places de danse se trouve l'arène, où les coqs paradent, chantent et s'affrontent en duel. Pour réaliser ces photos, j'ai poussé l'appareil photo dans ces retranchements en terme d'ISO, obligé de passer pas mal de temps sur l'ordi (ce qui n'est pas mon truc)... La bien nommée, pour le photographe ou le promeneur soucieux de la nature. A peine arrivé pour "passer la nuit" au chalet, que nous sommes déjà repérés. Recto. Verso. Le chant ressemble à un "tiou-ouiich". Roucoulements graves, rapides et prolongés lors des parades nuptiales. Leçon n°1 : Faire le beau pour sa belle. Leçon n°2 : Prendre de la hauteur. Leçon n°2 : Toujours plus haut. Leçon n°3 : Oser le rouge. Leçon n°3 : Trouver son meilleur profil. Leçon n°3 : Trouver son meilleur profil bis. Leçon n°4 : Fondre sur sa douce ! Leçon n°5 : Un dernier coup d'oeil pour ne rien regretter. Le devoir accomplit, il est temps de partir. Le Cassenoix moucheté regarde cette agitation d'un mauvais oeil. Le Coucou lui continue de faire son chant très singulier (et entêtant). La mésange essaye de rivaliser, mais sans aucune chance.

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