Les jours se suivent et ne se ressemblent pas et heureusement !
Les deux mois d’été ont été très pauvres en terme de photos « nature » celui de Septembre (et j’espère d’octobre) vous relever le niveau.
Après une matinée de révision intensive, j’ai envie de m’aérer, mais l’idée d’à nouveau d’avaler des dénivelés pour rien me freine à mettre les chaussures.
Et puis sur un coup de tête, hop les affaires préparées en 5 minutes, les enfants à l’école je prends la direction du massif où l’on m’a indiqué il y a quelques jours la présence de vautours (une dizaine).
Après une grosse demi-heure de voiture sur un terrain de 4×4 (que je n’ai pas…) je commence la montée, arrivé à un hameau, grosse désillusion, un Patou qui est sur le chemin, tout de suite je me cache pour éviter la rencontre (après une mésaventure avec un chien il y a 2 ans, je me méfie de ces chiens de troupeau).
Que faire, redescendre? tenter de faire ami-ami avec ces grosses masses à mauvaise réputation? J’attends 1/4 d’heure, en espérant voir s’approcher les vautours du troupeau de moutons, mais ils restent à tourner là-haut, sans doute trop haut pour faire de bonnes photos.
Je n’en peux plus, je ne suis pas monté pour rien tant pis, je vais essayer de me faire passer pour un mouton… Finalement point de rencontre, ais-je rêvé?
Tant mieux, l’esprit plus tranquille pour la descente.
Arrivé, sur un plateau, une dizaine de vautours tournent au-dessus d’une crête, avec un couple d’aigles… pas assez en forme pour faire la montée dans la végétation je décide de continuer un peu plus loin. Et bien m’en a appris! 5 vautours tournent devant moi et oh! je vois leurs pattes en position d’atterrissage.
Je m’approche doucement, grâce à la végétation et aux arbres qui font de l’ombre. Et j’assiste à un superbe spectacle, je n’en crois pas mes yeux.
Fabuleuse Maurienne sauvage, quand je pense que nombres de personnes courent faire des kilomètres pour aller sur des sites tel que Rémuzat où l’on y trouve plus de photographes au km² que de vautours…
Voici une première photo, d’autres suivront, puisque ce spot n’est autre que leur aire de repos, j’ai compté plus de vingt vautours fauve avec quelques jeunes.
La mauvaise surprise de l’histoire, c’est que je n’avais bel et bien pas rêvé et à ma descente 2 hargneux patous m’ont fait comprendre que je n’avais strictement rien à faire au milieu des moutons…. sauf que les moutons étaient au milieu du chemin. Je déteste me faire « agresser » par ces chiens de troupeau qui pour la plus part crève, littéralement, de faim et ce délibérément afin de les rendre plus apte à défendre le troupeau…ou alors se servir parmi les moutons…


4 Commentaires
Super rencontre
Merci Sébastien.
Encore une photo superbe !!!
Merci Muriel